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jeudi

Équilibre des contrastes

 Entre le blanc et le noir, l'abîme se tend,
Un gouffre où la lumière et l'ombre s'étendent.
Le blanc, phare éclairant les voies de la connaissance,
Le noir, voile obscur brouillant l'espoir en résonance.

Dans la connaissance, les rivières du blanc déferlent,
Une quête infinie où les esprits s'émerveillent.
Le noir, océan vaste d'inconnu,
Des mystères non percés, des vérités perdues.

Le blanc éclaire, dissipe les ténèbres,
Des connaissances qui forgent ses repères.
Le noir, obscurité parfois choisie,
Refuge éphémère, mais aussi amère.

Entre les deux, un terrain d'exploration,
Où l'esprit oscille entre illumination et confusion.
Le blanc, clé de la compréhension,
Le noir, parfois, source de préservation.

Ainsi danse l'équilibre sur le fil du temps,
Entre le blanc et le noir, en mouvement.
Chaque pas révèle une parcelle de vérité,
Dans le vaste ballet de notre humanité.
 

 Dans le ballet des ombres, un trait subtil se tisse,
Vers des âmes miroirs, notre destin se plisse.
L'effet de contraste, en nous, il s'anime,
Attraction des différences, un lien qui s'estime.

Des individus, échos de notre propre éclat,
Parfois différents, parfois plus forts en éclat.
Dans ce jeu de miroirs, l'âme se façonne,
L'effet de contraste, une danse qui résonne.

On suit des chemins où les pas diffèrent,
Des êtres qui éveillent, nous font renaître.
L'effet de contraste, une force cachée,
Guidant nos choix dans cette vaste marée.

Plus ou moins semblables, des âmes s'accordent,
L'effet de contraste, en chaque trait, s'accorde.
Une symphonie où chaque note est essentielle,
Dans cette quête d'équilibre, une danse éternelle.
 
 
Photo : Contraste par Marcin Ryczek
 
 

Lumigraphie






mercredi

L’Édelweiss noire

Ô Neige n'est pas blanche
Elle est noire de peau
Au sommet du volcan
Elle appelle un nuage
Pour échapper au viol
Et inscrit un message

« Laissez-moi m'enfuir et aussi mon grain de peau »
Bel esprit
Encre ouverte
Elle imagine un ciel
D’alcool sans vase clos
Fouille et creuse sa terre
Plante ses racines
Prie pour battre l’enfer
Horreur et lâcheté
Dealaient son arc-en-ciel

Un mirage d’hiver
Recouvre son corps nu
Noirci
Ensanglanté par l’apocalypse
Neige est un champ d'honneur
Où les faibles gémissent

Son corset blanc
Conquis par les mains nues du diable
A brûlé ses derniers tendres flocons affables
Quidam ne l'a sauvé
Même Dieu l’a perdue

Du noir à l’autre

 
Mon noir
Est antérieur à la lumière
Sous la lumière
Est né mon amour
Antérieur pour chacun de nous
Avant d’avoir vu le jour
Cette notion d’origine
Est-elle la raison
Pour que le noir
Nous expulse si puissamment

Mon visage a surgi du noir
Dans cet extrême
J'ai vu en quelque sorte
La négation du noir
Et du sombre
Émane une clarté
Une lumière picturale
Dont son pouvoir émotionnel
Anime mon désir de lui écrire
Et de l’aimer sans encre

J'aime
J'aime que cette couleur violente
Incite à l'intériorisation
Pour mieux m’extérioriser
Mon instrument n'est plus le noir
Mais cette lumière secrète
Venue du noir
D'autant plus intense 
Dans ses effets qu'elle émane

Je me suis engagé dans cette voie

Toutes les autres
Sont de subtiles illusions
Aussi bien
Les douces teintes du couchant
Ou du feuillage des bois
Que le velours doré
Des ailes de papillons
Ou les seins d’une jeune fille
Rien de tout cela
Ne fait partie intégrante des choses
C'est un simple enduit
Et toute la divine nature
Est simplement peinte

Le mot qui désigne l’amour
Ne rend pas compte
De ce qu'il est réellement

dimanche

Rêve noir

Je scrute intensément cet œil noir
Cela ne suffit pas pour le voir
Je l’écoute en tendant l'oreille
Cela ne suffit pas pour l’entendre
Je la goûte langoureusement
Cela ne suffit pas pour en trouver la saveur
Connaître l’harmonie
C’est saisir le constant
Saisir le constant
C’est être illuminé

Et la nuit tombe derrière mes yeux 
Une lueur conquérante 
A grand coup d’illusion 
Allonge ma ferveur 
Elle englobe tant de divers 
Nuits câlines 
Nuits d'amour 
Nuits d'ivresse 
Et je m’écroule 

Il est sept heures 
Mon rêve s'achève

vendredi

Lettre noire et blanche


Regarde autour de toi
Regarde ses yeux
Les yeux de celle que tu aimes
Ou touche un arbre
Simplement
Et enlace son écorce
As-tu déjà essayé
Essaie et tu comprendras
Tu ne l’as pas seulement caressé
L’arbre t’a répondu à sa façon
Il t’a manifesté son affection
Alors à cet instant tu comprends
L’arbre est bien plus qu’une forme végétale
Et ressentirais-tu cette connexion existentielle
Avec tout ce qui nous entoure
Telle une communion
Ton hirondelle est un être à part
Elle ne sait pas encore vraiment où est sa place
Mais elle la trouvera
Elle le sait
Intuitivement
Une relation se doit d’être authentique
Elle a l’amour comme racine
Le partage du désir et du plaisir
Comme tronc et feuilles
Elle n’exige rien
N’attend rien
Et lorsque les routes se sépareront
Les amants se glisseront des adieux avec gratitudes
D’avoir joué un rôle important l’un pour l’autre
D’avoir partagé tant de joie de bons moments
Ce n’est qu’en se libérant de la prison
De son conditionnement
Des idées morales ou immorales
Du péché ou de la vertu
Que nous trouvons la vérité
Au fond de notre cœur
Et commençons à voir la vie
Dans sa nudité
A la fois douce et cruelle
La dualité des choses est une réalité
Le Ying et le Yang est une réalité
Tout n’est pas blanc ou noir

 
Photo. Branco e negro.
© 2011. Ángela Pontes Rodríguez

Esthétique musical de la part de LEBALLADIN

Deux traditions musicales hétéroclytes : le classique avec le violoncelle de Vincent Segal (violoncelliste de Mathieu Chédid) et la Kora (du griot africain Ballaké Sissoko).


http://www.youtube.com/watch?v=OxG0SkxIcac&feature=player_embedded

L'image contribue à l'alchimie ... C'est esthétique au sens noble du terme ... un beau tryptique son lumière et sentiment.
Merci de votre visite